Mon Zèbre de Septembre Créé le: 29.09.2018, édité le: 30.09.2018
Puis apparaît, au coin de l’été, Septembre,
Qui lance ses premiers rayons glaciaux,
Où tu recherches les senteurs réconfortantes de l’ambre,
Pour écrire finalement sur le théâtre des animaux.
Il en est un que l’on découvre, en toile de fond, patient et paisible,
Faible ruminant, athlète engagé et souvent apprécié,
Zèbre. Même si l’histoire t’a rendu risible,
Tu es roi; de la jungle de ta sensibilité.
A bien regarder tes rayures,
Il n’y a point de doute: tu as su peaufiner ta doublure,
Semblables à de folles herbes, tantôt blanches,
Et tantôt noires, tu déguises tes ambitions franches.
Le poil dressé, exprimant au vent ta singularité,
Tu es, tendre Zèbre, l’animal que j’ai appris à aimer,
Serait-ce parce qu’en toi s’ouvrent les traits communs de ma personnalité?
Tantôt sombre, tantôt lumineuse; subtils témoins de ton adaptabilité.
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